Cabourg

Mes quinze ans ont couru, à en perdre le souffle, à s’y briser les pieds
Sur la plage tour à tour grise et ensoleillée
Les yeux de mes quinze ans se sont écarquillés
Devant tes grands hôtels et tes parterres de fleurs
Images aimantées ressemblant au bonheur
Les rêves de mes quinze ans avaient le goût du sel, la couleur de tes filles bronzées
Les contours de la réalité.
Cabourg, tu étais belle
Au temps sans rides
Au temps des cheveux blonds
Au temps de mes jeunes saisons.